12 juillet 2010
J'ai écrit ça dans la nuit du 19 au 20 décembre 2008.
Et je me dis que tout ce qui est passé n'est peut être pas forcément à jeter...
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Il y a des nuits oranges où j'aimerais que Paris soit comme les clichés la montrent.
Ses accordéons me feraient danser, bien ou mal, je m'en ficherais.
Avec quelqu'un?
Tiens donc oui!
Avec qui veut!
Avec toi?
Ces nuits où l'on se débarrasserait de nos manteaux et écharpes puis jouerait au chat, courant comme des mômes dans les dédales de rues pavées et encore moites de la pluie crépusculaire.
Ces nuits où la musette accompagnerait chacun vers un sommeil plus doux, loin de nos angoisses. Nous en avons tant...
Jetons les!
Comme on jetterait volontiers un déchet suspendu à la semelle d'un de nos godillots.
Ces nuits où j'aimerais ne penser à rien, m'abandonner complétement et te laisser guide de la cadence, du rythme de ma tête comme de mon corps...
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