Voilà, voilà...
Si vous avez suivi : Je m'amuse bel et bien à deviner puis à compter les gens qui me regardent quand je me pose dans un lieu public.
Sinon, je vais bien, rassurez-vous. Il en faut peu pour être heureux, après tout.

Passez une bonne nuit ou une bonne journée.
Vu l'heure à laquelle je poste, je sens que je vais être crevée pour le taf demain.
Souhaitez moi bonne chance!

Grobécot et pépito.

Nous avons pris le chemin de la gare vers 2h du matin, tous groggy de tant de beautés sonores et visuels qui nous trottaient dans la tête alors que nos pieds ne trottaient plus depuis longtemps.

Une fois arrivés, je constatais mon erreur de n'avoir pas prévu de quoi dormir autre que des vêtements supplémentaires et un sac qui n'était même pas prévu pour le voyage. Je pense qu'Arnaud devait y songer aussi.

Du coup, nous avons cherché tant bien que mal un moyen de nous caser dans un coin apte à recevoir deux dormeurs paumés et désorganisés.

3h...

Enfin, vers 4h du matin, nous nous endormons.
Lorsque 40 minutes plus tard...

Le sac d'Arnaud, qui n'était pas tout à fait caché par nos corps, avait été pris et vidés à quelques mètres de là. Il ne restait plus que son parapluie.

Mon compagnon venait de se faire voler. Une agression sans précédent qui me laissait sans le souffle, à la fois apeurée et pleine de colère, impuissante.

Tandis qu'Arnaud/ Bachibouzouk, droit dans ses bottes n'entendait pas que cette situation reste ainsi.

Que de frayeurs, donc.

Nous avons recompté nos affaires et finalement, nos fins voleurs n'ont chapardé que le nécessaire de dessin d'Arnaud ainsi que son portable (dont il avait l'intention de se débarrasser tant il beuguait), des pertes minimes, en soi. Le porte-feuille de mon compagnon était dans mon sac alors que je ne me souvenais pas l'y avoir glissé. Chance de notre part ou acte insensé de nos voleurs, que sais-je?

5h. La personne qui nous a averti de l'acte de vandalisme (OUI! Je parle comme une mémé, je vous emmouscaille!) dormait avec son amie à deux portes automatiques de nous lors des faits.

Cela aurait été dommage d'attendre la fin de la nuit chacun de notre côté, nous avons donc fait connaissance et discutaillés vivement.

6h. Pierre, un festivalier qui dormait dans une voiture avec des copains, non loin, nous a rejoint.

7h. Après avoir attendu dehors, dans le froid, alors que la gare devait ouvrir vers 5h/6h.

8h. Un gay-luron s'assied à côté de nous dans la gare et nous continuons de conter nos récits tous ensemble avant de prendre nos trains respectifs.

9h. Nous entamons notre nuit dans le train (Je vais pas vous faire un dessin... ou p't'être que si, en fait.)

10h. Pénates regagnées! Sommeil optimal enclenché! Fin des festivités!!!

Sinon, quoi de neuf depuis la première partie de ce rapport?

Sans parler des commentaires, des "j'aime" et tout. Merci, tas de roudoudous!

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Ce projet risque de devenir plus gros et plus beau. Apophis Day devrait se muter en Fanzine, j'attends de connaître d'autres collègues avec qui le remplir de visions apocalyptiques!

Ensuite...

Je me trisse!

Je pars en Vendée une douzaine de jours, prenez le temps de vivre et de contempler mes gribouillages autant que faire se peut et je vous dis à bientôt!

Un peu plus tard...